samedi 10 février 2018

Ma cabane au fond du jardin...

Il y a tout juste un an, on s'est dit : "Tiens, si on construisait une cabane dans le jardin pour accueillir famille et amis ?" 
Et si je n'en parle que maintenant, c'est qu'il a fallu tout ce temps pour la réaliser !

L'idée de base, c'était de faire rentrer un vieux mobile-home tout pourri à retaper.  Finalement, c'est un gîte-hôtel qu'on dégotera dans un camping à proximité, et la différence majeure avec un mobile-home, c'est que le gîte-hôtel est un Légo géant ! Une cabane en kit. Et même que quand tu vas le démonter, t'as intérêt à bien numéroter parfaitement toutes les pièces pour les remonter au même endroit, parce que va pas croire que tu pourras intervertir 2 planches de même longueur, noooon ! Vu que le bois a bien travaillé, depuis 20 ans que l'habitat a été construit, chaque poutre à ses propres trous et ses propres déformations...

Bref, Sylvain et son collègue nous ont donc ramené la cabane en kit. L'avantage majeur, malgré tout, de ce kit, c'était que pour l'intérieur si vous voulions tout changer nous le pouvions, alors évidemment on ne s'est pas gênés. On a d'abord fait des plans sur papier, histoire de voir si vraiment tout pouvait rentrer comme nous l'imaginions. Et sur le papier, ça rendait pas mal !

On a fait des fondations en briques : on gagne en stabilité et la petite hauteur ainsi créée permet d'avoir un semblant de vide-sanitaire, et de passer tous les réseaux. 





Les poutres étaient toutes vertes, mais j'avais dès le départ décidé que l'intérieur et l'extérieur seraient gris et blanc, j'ai donc peint les poutres avant le montage, car c'était bien plus pratique et rapide qu'après. 

Après avoir monté les murs extérieurs, on a passé un double coup de peinture sur les murs que nous savions laisser blanc. Puis, on a monté le parquet sur toute la surface. Sylvain pensait qu'il serait plus facile de procéder ainsi et fixer les cloisons dessus, plutôt qu'aller faire du parquet dans des pièces qui seront franchement petites par la suite. 


Le montage des cloisons reste délicat, car on veut réutiliser aux maximum tous les matériaux de base. Or, à l'origine, la disposition des pièces était très différente, donc pour les cloisons, on fait franchement dans le puzzle, certaines cloisons sont composées de plusieurs "bouts", ou chutes, mais on y arrive tant bien que mal. 

Ici, on distingue la cuisine au premier plan à gauche, la salle de bain, la chambre enfants, et le WC. L'hébergement fait 40m² et nous voulions qu'il puisse accueillir 4 à 5 personnes, alors il faut tasser...

Une fois le gros oeuvre réalisé, on affine les peintures, et on fait les retouches nécessaires. Si au début je bouchais les trous avec de la pâte à bois, j'ai par la suite opté pour du plâtre, bien plus facile à travailler (merci beau-papa pour le conseil !).

Ici, la cloison-puzzle... On n'a racheté aucune pièce de bois pour l'ossature, tant par souci écologique qu'économique.


 Fidèle à moi-même, je travaille avec du matériel très inapproprié... J'y bosse aussi souvent le soir, à la lumière d'une projecteur plus ou moins efficace, et c'est le lendemain que je vois les défauts.

Pour le salon et la cuisine, on opte pour un revêtement mural (acheté, celui-ci, notre coté écolo a malgré tout des limites), afin de masquer les nombreuses imperfections du support.

Les enfants aident de bon cœur au montage des meubles.


Enfin, on monte la cuisine, neuve, elle aussi. Elle est assez petite, mais suffisante pour des séjours de quelques jours à quelques semaines. On est heureux de voir enfin le bout de cette installation !

Les pièces étant vraiment petites, il est compliqué de prendre des photos pour en rendre compte. Mais promis, on peut rentrer dans chacune d'elles !
 La douche

 Des meubles minimalistes, dans la salle de bain. Elle donne sur l'extérieur, mais face à un mur. Et depuis la photo, j'ai bien refait la peinture sur le montant de la porte... :)

 Une chambre avec un lit double, et même une graaaande penderie-étagères ! Bon, le passage est étroit pour faire le tour du lit, mais on y arrive !

 Mine-place pour le toilette (zut, j'ai oublié d'enlevé le scotch de masquage sur la fenêtre...), mais grosse déco sur la porte : un chouette sticker trouvé sur Internet. C'est quand je l'ai posé que j'ai compris pourquoi je l'avais payé si peux cher (moins de 10€) : c'était une sacré bordel ! Des bouts dans tous les sens, à positionner tant bien que mal... M'enfin, de loin, ça a l'air bien !



Il reste encore pas mal de détails à fignoler : plus d'étagères, pas mal de petites retouches de peinture... Mais ça attendra le printemps. On a attaqué le jardin, pour les gros sujets, et c'est aussi au printemps qu'on finira proprement l'espace vert. 



On a fait une grande terrasse, parce qu'ici, la belle saison dure looooogtemps !

Bref, cette cabane, ce n'est ni celle de Francis Cabrel, ni celle de Laurent Gerra. C'est la nôtre, et on la kiffe ! On espère que les potes et la famille la trouvent aussi à leur goût...

2 commentaires:

  1. Félicitation !! c'est pas du bricolage Emilie, c'est vraiment du travail de pro !! Tu maitrises mieux que la couture on dirait lol !!! c'est parfait !!Fanch et family vont l'inaugurée aux prochaines vacances je pense. Il nous faudrait ce genre de maison pour notre retraite en un peu plus grand quand même. Moi je rêve d'un chalet !! On verra dans un an, en attendant on peut toujours rêver car c'est vraiment joli ! Bonne continuation pour la réalisation de plein d'autres choses. C'est merveilleux tout ce que vous avez fait au Botanic.

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    1. Merci ! Disons que j'ai un mari très efficace, car je serai bien incapable de faire le gros oeuvre... Ma participation se limite à la peinture, le choix et le montage de meubles et la déco, encore succincte, d'ailleurs.
      Je te souhaite de trouver le chalet de tes rêves ! ;)

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